L’ère vulgaire prit naissance chez un peuple ignorant et crédule, et au milieu des troubles précurseurs de la chûte prochaine de l'empire romain. Pendant vingt et un siècles, elle servit à fixer, dans la durée, les progrès du fanatisme, l’avilissement des nations, le triomphe scandaleux de l'orgueil, du vice et de la sottise, les persécutions et les dégoûts qu’essuyèrent la vertu, le talent et la philosophie sous des despotes cruels, ou qui souffroient qu'on le fût en leur nom.
Qu’il soit su de tous :
Vive la décimalisation.